Ce soir-là, au cours de la méditation qui a suivi cet entretien, a eu lieu ce que Mère a appelé la "première Manifestation de la Lumière-Force supramentale dans l'atmosphère de la terre".
"La loi du sacrifice est l'acte divin qui fut partout semé dans le monde à son commencement comme un symbole de la solidarité de l'univers. Sous l'attraction de cette loi, une puissance divinisante et salvatrice descend, qui limite, corrige et graduellement élimine les erreurs d'une création égoïste et divisée. Cette descente, ce sacrifice du Pourousha, l'Âme divine, qui se soumet à la Force et à la Matière afin de les animer et de les illuminer, est le germe de la rédemption de ce monde d'Inconscience et d'Ignorance. Car "en leur donnant le sacrifice pour compagnon, dit la Guîtâ, le Père de tout a créé ces peuples". En acceptant la loi du sacrifice, l'ego reconnaît pratiquement qu'il n'est ni seul dans le monde ni chef dans le monde. Il admet ainsi, que même dans cette existence tant fragmentée, il y a, au-delà de lui- même et derrière ce qui n'est pas sa propre personne égoïste, quelque chose de plus grand, de plus complet, un Tout divin qui exige de lui subordination et service." (La Synthèse des Yoga)
Douce Mère, que veuf dire le "sacrifice au Divin" ?
C'est le don de soi. C'est le mot que la Guîtâ emploie pour le don de soi. Seulement, le sacrifice est mutuel, c'est ce que Sri Aurobindo dit au commencement : le Divin s'est sacrifié dans la Matière pour réveiller la conscience dans la Matière, qui était devenue inconsciente, Et c'est ce sacrifice, ce don du Divin dans la Matière, c'est-à-dire sa dispersion dans la Matière, qui légitime et rend obligatoire le sacrifice de la Matière au Divin ; parce que c'est un seul et même mouvement de réciprocité. C'est parce que le Divin s'est donné dans la Matière et s'est répandu partout dans la Matière pour la réveiller à la conscience divine, que la Matière est automatiquement dans l'obligation de faire le don de soi au Divin. C'est un sacrifice mutuel et réciproque.
Et c'est cela qui constitue le grand secret de la Guîtâ : c'est l'affirmation de la Présence divine au cœur même de la Matière. Et c'est à cause de cela que la Matière doit se sacrifier au Divin, automatiquement, même inconsciemment — qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, c'est ce qui se passe.
Seulement, quand on le fait inconsciemment, on n'a pas la joie du sacrifice ; tandis que quand on le fait consciemment, on a la joie du sacrifice, qui est la joie suprême.
Le mot sacrifice en français, a un sens un peu trop réduit, qu'il n'a pas dans l'original sanscrit ; parce que en français, le sacrifice implique une sorte de souffrance, presque un regret. Tandis qu'en sanscrit, ce n'est pas là du tout ; c'est l'équivalent du "don de soi".
Douce Mère, ici il est écrit: "Tous sont joints les uns aux autres par une secrète Unité". Quelle est cette secrète Unité ?
C'est justement la Présence divine. Parce que le Divin est essentiellement un, et pourtant Il s'est subdivisé, en apparence, dans tous les êtres, et ainsi Il a recréé l'Unité primordiale. Et c'est à cause de cette Unité divine (qui a pourtant l'air morcelée dans les êtres), que l'Unité est rétablie dans son essence. Et quand on devient conscient de cela, alors on a la joie de la conscience de cette Unité. Mais les êtres qui ne sont pas conscients, ce qui leur manque, c'est la joie de la conscience. Mais la chose est la même.
Sri Aurobindo dit : L'Unité existe ; que vous en soyez conscient ou non, elle existe, ça ne fait aucune différence en fait ; mais ça fait une différence pour vous : si vous êtes conscient, vous avez la joie, si vous n'êtes pas conscient, vous manquez de cette joie.
Mais comment le sacrifice peut-il se faire quand on est inconscient ?
Il se fait automatiquement. Que vous le sachiez ou non, que vous le vouliez ou non, vous êtes tous unis par la Présence divine qui, ayant l'air morcelée, est pourtant Une. Le Divin est unique, il a seulement l'apparence du morcelle- ment dans les choses et les êtres. Et parce que cette unité est un fait, que vous en soyez conscient ou non, ne change rien au fait. Et que vous le vouliez ou non, vous êtes malgré tout soumis à cette Unité. C'est ce que je vous ai expliqué je ne sais combien de fois : vous croyez que vous êtes séparés les uns des autres, mais c'est une même Substance unique qui est en vous tous, malgré les différences d'apparence ; et une vibration dans un centre, éveille automatiquement une vibration dans un autre.
Alors, il n'y a pas d'effort à faire pour améliorer le sacrifice, il n'y a pas besoin de faire un effort ? Je ne comprends pas du tout la conclusion.
Si vous êtes heureux d'être malheureux, c'est très bien, c'est votre affaire ; si cela vous satisfait d'être malheureux et d'avoir la souffrance et d'être dans la condition d'ignorance et d'inconscience où vous êtes, restez-y. Mais si cela ne vous satisfait pas, si vous voulez être conscient et si vous voulez que la souffrance s'arrête, alors il faut que vous fassiez des efforts constants pour devenir conscient du sacrifice et pour faire le sacrifice consciemment au lieu de le faire inconsciemment.
Tout tourne autour de la conscience, du fait d'être ou de ne pas être conscient. Et c'est seulement dans la suprême Conscience, que vous pouvez arrivera la parfaite expression de vous-même. Mais que l'Unité existe, même si vous sentez tout le contraire, est un fait auquel vous ne pouvez rien, parce que c'est un fait divin — c'est une Action divine et c'est un fait divin. Si vous êtes conscient du Divin, alors vous devenez conscient de ce fait. Si vous n'êtes ; pas conscient du Divin, le fait existe, mais simplement ; vous n'en êtes pas conscient — c'est tout.
Alors tout tourne autour d'un phénomène de conscience. Et le monde est dans l'état d'obscurité, de souffrance, de misère, de ... tout, tout ce qu'il est, simplement parce qu'il n'est pas conscient du Divin ; parce qu'il a coupé la connexion dans sa conscience, parce que sa conscience est séparée du Divin. C'est-à-dire qu'il est devenu inconscient.
Parce que la vraie conscience, c'est la Conscience divine. Si vous vous coupez de la Conscience divine, vous devenez tout à fait inconscient ; c'est justement ce qui est arrivé. Et alors, tout ce qui est, le monde tel qu'il est, votre conscience telle qu'elle est, les choses dans l'état où elles se trouvent, sont le résultat de cette séparation et de cet obscurcissement immédiat de la conscience.
De la minute où la conscience individuelle se sépare de la Conscience divine, elle entre dans ce que nous appelons l'inconscience, et c'est cette inconscience qui est la cause de toutes ses misères. Mais tout ce qui est, est essentiellement divin, et l'Unité divine est un fait, vous n'y pouvez rien ; toute votre inconscience et tous vos démentis n'y changeront rien — c'est un fait, c'est comme ça.
Et la conclusion, c'est que la vraie transformation est la transformation de la conscience — tout le reste suivra automatiquement. Voilà, c'est tout.
Douce Mère, quelle est la partie en nous qui s'oppose à tout renoncement ?
C'est comme si tu me demandais : "Qu'est-ce qui est inconscient en nous ?" Mais en fait, tout est in- conscient, excepté le Divin. Et c'est seulement quand on peut s'unir au Divin, que l'on rétablit la conscience vraie dans son être. Le reste, c'est quelque chose comme un mélange de semi-conscience et de semi-inconscience. Quelque chose d'autre ? Non ? (Se tournant vers un disciple) Oh ! sa langue le démange !
Mère, il y a une phrase magnifique!
Ah ! une seule ?
"Chaque existence est continuellement forcée de donner de ses propres réserves..." et Sri Aurobindo ajoute: "Et à son tour, toujours, elle reçoit quelque chose de son entourage en échange de son tribut volontaire ou involontaire."
Oui, c'est ce que je viens de dire. Et alors ?
On reçoit de son entourage ou simplement du Divin ?
Oh ! des deux.
Parce qu'il est écrit ici: "... elle reçoit de son entourage."
Oui ! Parce que Sri Aurobindo dit qu'il y a une unité dans la Matière, une unité dans la manifestation, une unité dans la substance, et qu'il y a nécessairement un inter-échange. En fait, c'est ce que nous avons dit plus de cinquante mille fois : que tout est le Divin et que, par conséquent, tout est UN; que c'est seulement votre j conscience qui est séparée, et qui est dans un état d'inconscience parce qu'elle est séparée. Mais que si vous supprimez cette inconscience et ce sens de la séparation vous devenez divin. Mais dans la vie ordinaire, dans son entourage, ce que l'on reçoit n'est pas toujours ce que l'on donne. Oh ! mais il ne faut pas comprendre les choses d'une façon si superficielle.
Est-ce que l'inconscience aspire à devenir consciente ?
Non. C'est le Divin dans l'inconscience qui aspire au Divin dans la conscience. C'est-à-dire que sans le Divin, il n'y aurait pas d'aspiration ; sans conscience cachée dans l'inconscience, il n'y aurait pas de possibilité de changer l'inconscience en conscience. Mais c'est parce que, au cœur même de l'inconscience, il y a la Conscience divine, que vous aspirez et que, nécessairement — c'est ce qu'il dit — automatiquement, mécaniquement, le sacrifice se fait. Et c'est pour cela que quand on dit : ce n'est pas vous qui aspirez, c'est le Divin, ce n'est pas vous qui faites des progrès, c'est le Divin, ce n'est pas vous qui êtes conscient, c'est le Divin — ce ne sont pas des mots, c'est un fait. Et c'est simplement votre ignorance et votre inconscience qui vous empêchent de vous en apercevoir.
(suit une méditation au cours de laquelle a eu lieu la première manifestation des forces supramentales)
"La loi du sacrifice est l'acte divin qui fut partout semé dans le monde à son commencement comme un symbole de la solidarité de l'univers. Sous l'attraction de cette loi, une puissance divinisante et salvatrice descend, qui limite, corrige et graduellement élimine les erreurs d'une création égoïste et divisée. Cette descente, ce sacrifice du Pourousha, l'Âme divine, qui se soumet à la Force et à la Matière afin de les animer et de les illuminer, est le germe de la rédemption de ce monde d'Inconscience et d'Ignorance. Car "en leur donnant le sacrifice pour compagnon, dit la Guîtâ, le Père de tout a créé ces peuples". En acceptant la loi du sacrifice, l'ego reconnaît pratiquement qu'il n'est ni seul dans le monde ni chef dans le monde. Il admet ainsi, que même dans cette existence tant fragmentée, il y a, au-delà de lui- même et derrière ce qui n'est pas sa propre personne égoïste, quelque chose de plus grand, de plus complet, un Tout divin qui exige de lui subordination et service." (La Synthèse des Yoga)
Douce Mère, que veuf dire le "sacrifice au Divin" ?
C'est le don de soi. C'est le mot que la Guîtâ emploie pour le don de soi. Seulement, le sacrifice est mutuel, c'est ce que Sri Aurobindo dit au commencement : le Divin s'est sacrifié dans la Matière pour réveiller la conscience dans la Matière, qui était devenue inconsciente, Et c'est ce sacrifice, ce don du Divin dans la Matière, c'est-à-dire sa dispersion dans la Matière, qui légitime et rend obligatoire le sacrifice de la Matière au Divin ; parce que c'est un seul et même mouvement de réciprocité. C'est parce que le Divin s'est donné dans la Matière et s'est répandu partout dans la Matière pour la réveiller à la conscience divine, que la Matière est automatiquement dans l'obligation de faire le don de soi au Divin. C'est un sacrifice mutuel et réciproque.
Et c'est cela qui constitue le grand secret de la Guîtâ : c'est l'affirmation de la Présence divine au cœur même de la Matière. Et c'est à cause de cela que la Matière doit se sacrifier au Divin, automatiquement, même inconsciemment — qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, c'est ce qui se passe.
Seulement, quand on le fait inconsciemment, on n'a pas la joie du sacrifice ; tandis que quand on le fait consciemment, on a la joie du sacrifice, qui est la joie suprême.
Le mot sacrifice en français, a un sens un peu trop réduit, qu'il n'a pas dans l'original sanscrit ; parce que en français, le sacrifice implique une sorte de souffrance, presque un regret. Tandis qu'en sanscrit, ce n'est pas là du tout ; c'est l'équivalent du "don de soi".
Douce Mère, ici il est écrit: "Tous sont joints les uns aux autres par une secrète Unité". Quelle est cette secrète Unité ?
C'est justement la Présence divine. Parce que le Divin est essentiellement un, et pourtant Il s'est subdivisé, en apparence, dans tous les êtres, et ainsi Il a recréé l'Unité primordiale. Et c'est à cause de cette Unité divine (qui a pourtant l'air morcelée dans les êtres), que l'Unité est rétablie dans son essence. Et quand on devient conscient de cela, alors on a la joie de la conscience de cette Unité. Mais les êtres qui ne sont pas conscients, ce qui leur manque, c'est la joie de la conscience. Mais la chose est la même.
Sri Aurobindo dit : L'Unité existe ; que vous en soyez conscient ou non, elle existe, ça ne fait aucune différence en fait ; mais ça fait une différence pour vous : si vous êtes conscient, vous avez la joie, si vous n'êtes pas conscient, vous manquez de cette joie.
Mais comment le sacrifice peut-il se faire quand on est inconscient ?
Il se fait automatiquement. Que vous le sachiez ou non, que vous le vouliez ou non, vous êtes tous unis par la Présence divine qui, ayant l'air morcelée, est pourtant Une. Le Divin est unique, il a seulement l'apparence du morcelle- ment dans les choses et les êtres. Et parce que cette unité est un fait, que vous en soyez conscient ou non, ne change rien au fait. Et que vous le vouliez ou non, vous êtes malgré tout soumis à cette Unité. C'est ce que je vous ai expliqué je ne sais combien de fois : vous croyez que vous êtes séparés les uns des autres, mais c'est une même Substance unique qui est en vous tous, malgré les différences d'apparence ; et une vibration dans un centre, éveille automatiquement une vibration dans un autre.
Alors, il n'y a pas d'effort à faire pour améliorer le sacrifice, il n'y a pas besoin de faire un effort ? Je ne comprends pas du tout la conclusion.
Si vous êtes heureux d'être malheureux, c'est très bien, c'est votre affaire ; si cela vous satisfait d'être malheureux et d'avoir la souffrance et d'être dans la condition d'ignorance et d'inconscience où vous êtes, restez-y. Mais si cela ne vous satisfait pas, si vous voulez être conscient et si vous voulez que la souffrance s'arrête, alors il faut que vous fassiez des efforts constants pour devenir conscient du sacrifice et pour faire le sacrifice consciemment au lieu de le faire inconsciemment.
Tout tourne autour de la conscience, du fait d'être ou de ne pas être conscient. Et c'est seulement dans la suprême Conscience, que vous pouvez arrivera la parfaite expression de vous-même. Mais que l'Unité existe, même si vous sentez tout le contraire, est un fait auquel vous ne pouvez rien, parce que c'est un fait divin — c'est une Action divine et c'est un fait divin. Si vous êtes conscient du Divin, alors vous devenez conscient de ce fait. Si vous n'êtes ; pas conscient du Divin, le fait existe, mais simplement ; vous n'en êtes pas conscient — c'est tout.
Alors tout tourne autour d'un phénomène de conscience. Et le monde est dans l'état d'obscurité, de souffrance, de misère, de ... tout, tout ce qu'il est, simplement parce qu'il n'est pas conscient du Divin ; parce qu'il a coupé la connexion dans sa conscience, parce que sa conscience est séparée du Divin. C'est-à-dire qu'il est devenu inconscient.
Parce que la vraie conscience, c'est la Conscience divine. Si vous vous coupez de la Conscience divine, vous devenez tout à fait inconscient ; c'est justement ce qui est arrivé. Et alors, tout ce qui est, le monde tel qu'il est, votre conscience telle qu'elle est, les choses dans l'état où elles se trouvent, sont le résultat de cette séparation et de cet obscurcissement immédiat de la conscience.
De la minute où la conscience individuelle se sépare de la Conscience divine, elle entre dans ce que nous appelons l'inconscience, et c'est cette inconscience qui est la cause de toutes ses misères. Mais tout ce qui est, est essentiellement divin, et l'Unité divine est un fait, vous n'y pouvez rien ; toute votre inconscience et tous vos démentis n'y changeront rien — c'est un fait, c'est comme ça.
Et la conclusion, c'est que la vraie transformation est la transformation de la conscience — tout le reste suivra automatiquement. Voilà, c'est tout.
Douce Mère, quelle est la partie en nous qui s'oppose à tout renoncement ?
C'est comme si tu me demandais : "Qu'est-ce qui est inconscient en nous ?" Mais en fait, tout est in- conscient, excepté le Divin. Et c'est seulement quand on peut s'unir au Divin, que l'on rétablit la conscience vraie dans son être. Le reste, c'est quelque chose comme un mélange de semi-conscience et de semi-inconscience. Quelque chose d'autre ? Non ? (Se tournant vers un disciple) Oh ! sa langue le démange !
Mère, il y a une phrase magnifique!
Ah ! une seule ?
"Chaque existence est continuellement forcée de donner de ses propres réserves..." et Sri Aurobindo ajoute: "Et à son tour, toujours, elle reçoit quelque chose de son entourage en échange de son tribut volontaire ou involontaire."
Oui, c'est ce que je viens de dire. Et alors ?
On reçoit de son entourage ou simplement du Divin ?
Oh ! des deux.
Parce qu'il est écrit ici: "... elle reçoit de son entourage."
Oui ! Parce que Sri Aurobindo dit qu'il y a une unité dans la Matière, une unité dans la manifestation, une unité dans la substance, et qu'il y a nécessairement un inter-échange. En fait, c'est ce que nous avons dit plus de cinquante mille fois : que tout est le Divin et que, par conséquent, tout est UN; que c'est seulement votre j conscience qui est séparée, et qui est dans un état d'inconscience parce qu'elle est séparée. Mais que si vous supprimez cette inconscience et ce sens de la séparation vous devenez divin. Mais dans la vie ordinaire, dans son entourage, ce que l'on reçoit n'est pas toujours ce que l'on donne. Oh ! mais il ne faut pas comprendre les choses d'une façon si superficielle.
Est-ce que l'inconscience aspire à devenir consciente ?
Non. C'est le Divin dans l'inconscience qui aspire au Divin dans la conscience. C'est-à-dire que sans le Divin, il n'y aurait pas d'aspiration ; sans conscience cachée dans l'inconscience, il n'y aurait pas de possibilité de changer l'inconscience en conscience. Mais c'est parce que, au cœur même de l'inconscience, il y a la Conscience divine, que vous aspirez et que, nécessairement — c'est ce qu'il dit — automatiquement, mécaniquement, le sacrifice se fait. Et c'est pour cela que quand on dit : ce n'est pas vous qui aspirez, c'est le Divin, ce n'est pas vous qui faites des progrès, c'est le Divin, ce n'est pas vous qui êtes conscient, c'est le Divin — ce ne sont pas des mots, c'est un fait. Et c'est simplement votre ignorance et votre inconscience qui vous empêchent de vous en apercevoir.
(suit une méditation au cours de laquelle a eu lieu la première manifestation des forces supramentales)
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